Au tournant des années 1970, alors que la jeunesse américaine est en pleine ébullition, une contre-culture musicale naît dans les bars et restaurants de New York fréquentés par des communautés noires, latinos et homosexuelles marginalisées. Exit le rock planant et psychédélique : dans ces lieux festifs, précurseurs des premières discothèques, les DJ sélectionnent des morceaux funk, soul et pop dans un seul but : faire danser le public. Le mouvement disco est né, propulsé par des tubes inattendus, comme "Soul Makossa" de Manu Dibango, ou l’innovation rythmique de l’irrésistible "Four on the floor", développé en 1973 par le batteur Earl Young. Un son qui va bientôt quitter les marges pour conquérir le monde...